76% des responsables de grandes villes jugent le développement des véhicules électriques important et très important  et près des deux tiers (64%) préparent actuellement la mise en place de bornes de recharge pour ces véhicules, principalement dans les parkings. C'est ce qu'affirment les résultats d'une enquête sur les politiques de stationnement des grandes villes françaises publiée par l'Association des maires des grandes villes de France (AMGVF) et la Fédération nationale des métiers du stationnment (FNMS) à l'occasion de Parkopolis, les 10es Rencontres du stationnement et de la mobilité organisées les 15 et 16 juin à Paris. 50% des grandes villes interrogées affirment que l'installation des bornes de recharge sera effective avant les élections municipales de 2014.

Un enjeu stratégique

Les responsables des grandes villes considèrent la politique de stationnement comme un enjeu stratégique, souvent partagé entre villes centres et structures intercommunales, souligne l'enquête. Le pilotage politique est de plus en assumé au plus haut niveau de l'exécutif local : dans plus d'un quart des collectivités (26%), il dépend du maire ou du président de l'EPCI. Les modes de gestion du stationnement sur voirie et hors voirie sont de plus en plus variés. Pour les équipements hors voirie, la délégation de service public (DSP) arrive en tête mais sur un même territoire, les grandes villes ont majoritairement recours à des solutions mixtes (régie directe, DSP ou Sem). Par rapport à une précédente étude menée en 2007, les responsables des grandes villes portent un regard de plus en positif sur l'état de leurs équipements : 83% se disent satisfaits et très satisfaits de leurs parcs centraux et 79% ont la même opinion de leurs parcs relais. Ils ont aussi pris conscience de la nécessité de créer de nouveaux services liés au stationnement : 80% des personnes interrogées jugent ainsi importante et très importante la création de centrales de mobilité et 81% le développement de l'autopartage.
81% des responsables locaux considèrent aussi la politique tarifaire du stationnement comme un instrument de gestion des flux automobiles. Mais si 75% jugent cet instrument efficace, 25% ne se prononcent pas ou doutent de son efficacité. Le non-respect du stationnement apparaît aussi comme une préoccupation de plus en plus importante : 81% des personnes interrogées l'affirment dans l'enquête 2011 contre 72,5% en 2007. Cependant, les responsables des grandes villes ne croient plus à la dépénalisation-décentralisation du stationnement payant sur voirie comme remède à ce problème : ils étaient 62% à espérer cette réforme en 2007 et ne sont plus que 46% en 2011.

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