"Dès ce vendredi, nous lançons avec Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Éducation) la cantine à 1 euro", a indiqué la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé, Christelle Dubos, dans une interview au Journal du dimanche (JDD) parue dimanche 7 avril. "Les communes qui s'engagent recevront une aide de l'État de 2 euros par repas, sachant qu'il coûte en moyenne 4,50 euros. Ça concernera jusqu'à 10.000 communes", précise-t-elle.
À propos de petits-déjeuners gratuits, évoqué en septembre dernier dans le cadre de la "stratégie nationale" de lutte contre la pauvreté, la secrétaire d'État détaille également le calendrier : "Le 17 avril, avec Jean-Michel Blanquer, nous annoncerons leur mise en place dans huit académies tests : Amiens, Toulouse, Montpellier, etc. Puis, en septembre, sur tout le territoire."
"Dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide. Il n'a donc pas les mêmes chances d'apprentissage qu'un camarade qui a le ventre plein. Mettre en place le petit-déjeuner à l'école, c'est une mesure de bon sens qui s'attaque aux racines des inégalités", commente Christelle Dubos.
S'agissant des autres axes plus structurants du plan Pauvreté, la secrétaire d'État indique notamment qu'une "concertation citoyenne et institutionnelle sera organisée début mai et posera toutes les questions : faut-il intégrer au RUA [revenu universel d'activité] l'allocation spécifique de solidarité, l'allocation adulte handicapé, le minimum vieillesse, un dispositif pour les moins de 25 ans ?".

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