Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, a signé le 21 août 2020 un arrêté publié au Journal officiel du 28 août définissant 239 sites, jusqu’alors non ou mal couverts en téléphonie mobiles, pour lesquels les opérateurs de téléphonie mobile devront fournir une couverture 4G de qualité au plus tard 24 mois après la publication de l’arrêté, soit avant la rentrée 2022.
Afin d’assurer une couverture mobile de qualité sur l’ensemble du territoire et de résorber la fracture numérique, le gouvernement a engagé depuis 2018 avec les opérateurs un plan ambitieux, le New Deal Mobile, mobilisant plusieurs milliards d’euros d’investissement, rappelle un communiqué de Bercy du 1er septembre. "Un des piliers de ce plan repose sur l’obligation faite à chaque opérateur de déployer progressivement 5.000 nouveaux sites mobiles d’ici 2026, à raison de 600 à 800 sites par an grâce à la construction de nouveaux pylônes dans les zones arrêtées par les pouvoirs publics", est-il rappelé. Le gouvernement qui s’appuie sur "l’expertise des collectivités territoriales [...] les plus à même d’apprécier la réalité effective de la couverture mobile sur le terrain, pour identifier les zones à équiper en priorité", prend sur cette base des arrêtés qui obligent les opérateurs à construire les équipements dans un délai de deux ans.
Dans ce cadre, le gouvernement avait déjà pris depuis l’été 2018, 7 arrêtés identifiant 1.858 zones que les opérateurs doivent couvrir.
Durant le confinement, mi-mai 2020, les chiffres de l'Agence nationale des fréquences (ANFR) montrent un léger ralentissement, inévitable, des déploiements de la 4G sur avril 2020. À cette occasion, le président de l'Arcep avait rappelé aux opérateurs leurs engagements et assuré qu'ils n'auraient pas un "chèque en blanc".
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