Le ministre des Transports a signé le 25 janvier une déclaration d'intention concernant la nouvelle ligne grande vitesse Sud Europe Atlantique avec Réseau ferré de France (RFF) et les trois régions les plus concernées par ce projet (Poitou-Charentes, Aquitaine et Midi-Pyrénées). Cette déclaration précise notamment

"les principes selon lesquels les discussions sur le plan de financement vont se poursuivre pour la section Tours-Bordeaux, évaluée à 5 milliards d'euros", indique un communiqué du ministère. Les contributions publiques, estimées à la moitié du coût du projet seront apportées sur la base d'un partage égal entre l'Etat et l'ensemble des collectivités, déduction faite des financements de l'Union européenne. Les préfets et les régions vont poursuivre les discussions avec les conseils généraux et les agglomérations intéressés par le projet pour la mise au point du plan de financement détaillé. Selon le ministère "une étape décisive a ainsi été franchie" en vue du lancement de l'appel à candidatures de la concession ferroviaire Tours-Bordeaux qui pourrait intervenir "dans le courant du mois de février prochain, pour une signature au 2e semestre 2008".
La déclaration prévoit également l'accélération des études des sections Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne, au vu de la décision que prendra RFF début mars, à la suite du débat public de la section Bordeaux-Espagne, ainsi qu'une concertation continue avec les acteurs locaux afin d'insérer au mieux ces projets dans l'environnement. Claude Gressier, ingénieur général des Ponts et Chaussées, a été chargé de rechercher, avec le concours des préfets de région et des collectivités d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées, un accord sur la répartition des financements pour les deux sections.

A.L.

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