D'après l'étude statistique réalisée par le ministère de la Décentralisation et de la Fonction publique en partenariat avec l'Insee, publiée le 16 décembre 2016, la fonction publique employait, fin 2015, 5,65 millions de salariés, y compris les bénéficiaires de contrats aidés. Hors contrats aidés, les effectifs s'élevaient à 5,45 millions. Les effectifs en fin d'année progressent de 7.000, soit +0,1% sur un an, un rythme moindre qu'en 2014 (+0,3%). Hors contrats aidés, les effectifs sont stables.

+0,1% dans la fonction publique territoriale

Dans la fonction publique de l'Etat, les effectifs en fin d'année 2015 sont en légère hausse (+0,1%), après une stabilité en 2014. La tendance est identique dans la fonction publique hospitalière (+0,3%). L'emploi augmente toutefois nettement plus dans les établissements médico-sociaux (+1,5%) que dans les hôpitaux (+0,1%).
Dans la fonction publique territoriale, les effectifs ralentissent fortement (+0,1% après +1,5% en 2014, y compris contrats aidés). Ils atteignent 1,984 million. Ces emplois se répartissent entre 459.400 pour les régions et départements et 1,525 million pour le secteur communal (y compris les offices publics d'habitations à loyer modéré (OPHLM), les caisses de crédit municipal, les régies et établissements publics administratifs (EPA) locaux).
Ils augmentent dans les organismes régionaux et départementaux (+1,2%) qui incluent la métropole de Lyon, créée en 2015 dans le périmètre départemental. Ils diminuent dans le secteur communal (−0,2%). Toutefois, à périmètre constant, les effectifs s’accroissent de 0,1 % dans chaque bloc. Hors contrats aidés, les effectifs de la fonction publique territoriale diminuent en 2015 (−0,3%).

Dans un communiqué publié le 19 décembre, l'Association des petites villes de France (APVF) considère que ces chiffres "confirment la tendance à la maitrise et à la diminution des effectifs des personnels qu’elle observe depuis quelques années dans les petites villes". Elle appelle toutefois à ne pas "se cantonner à une approche purement comptable qui pourrait s’avérer néfaste pour nos services publics, qui demeurent un rempart contre les inégalités et le déclassement des territoires".

ncG1vNJzZmivp6x7o63NqqyenJWowaa%2B0aKrqKGimsBvstFonKdlYmV%2BdnnLnqSppJ%2BeeqWtzaxkpZldm7yvr9OipqdloKqvrbXQrpxmq5ViwLWtwaKjoquV