La Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) vient de publier les résultats de son "baromètre d'accueil du jeune enfant 2017". Menée en septembre 2017 auprès de 1.200 familles "représentatives de celles ayant des enfants âgés de 6 mois à 1 an", l'enquête montre selon la Cnaf une "stabilité du recours et des souhaits d'accueil" par rapport aux années précédentes.
Tout d'abord, les préférences varient selon l'âge de l'enfant : entre 0 et 6 mois, la garde par les parents est jugée à 82% "la plus adaptée" puis, "à partir des 1 an de l’enfant, l’EAJE [établissement d'accueil du jeune enfant] est, du point de vue de la moitié des familles, le mode d’accueil qui lui conviendrait le mieux". C'est ensuite l'accueil par une assistante maternelle qui est plébiscité (environ un quart des familles) puis, pour un quart également, la garde par l'un des parents, la plupart du temps la mère.
Adéquation aux souhaits : 41% pour l'accueil en EAJE, 74% pour l'accueil par une assistante maternelle
Entre les six et douze mois de l'enfant, les solutions de garde effectivement utilisées reflètent "fortement [les] caractéristiques des familles", observe la Cnaf. La garde de l'enfant par l'un des parents est la plus courante dans les familles les plus modestes, alors que les familles plus aisées ont davantage recours aux assistants maternels et aux EAJE.
Quant à l'"adéquation entre souhait et recours", elle serait en moyenne de 79%, mais avec de fortes variations selon les modes d'accueil souhaités : 41% seulement pour les familles souhaitant pour leur enfant un accueil en EAJE, 74% pour l'accueil par une assistante maternelle et, enfin, la quasi-totalité des parents désirant garder eux-mêmes leur enfants. La satisfaction par rapport au mode d'accueil utilisé serait toutefois élevée : 92% globalement, et 79% parmi les familles n'ayant pu obtenir le mode de garde souhaité.
Le baromètre fournit d'autres résultats sur les usages du mode de garde (temps de garde dans la semaine, localisation par rapport au domicile), sur les démarches effectuées et sur la façon dont les familles s'informent ou encore sollicitent de l'aide en cas de difficulté. Alors que "5% des familles ont souvent le sentiment de ne pas savoir quoi faire ou à qui s’adresser" en cas de difficulté ou de questionnements concernant leur enfant, ce taux s'élèverait à 12% parmi les familles à bas revenus (disposant de moins de 1.000 euros nets mensuels).
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