Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, a lancé, le 11 mai, l'appel à projets pour expérimenter les jardins d'éveil pour les enfants de 2 à 3 ans, lors d'un déplacement à Ville-en-Tardenois (Marne). Comme indiqué dans le récent communiqué de la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf) (lire l'article ci-contre :"Les jardins d'éveil expérimentés dès la rentrée 2009"), les porteurs de projets peuvent être une commune ou un groupement de communes, une administration, un établissement public (centre communal d'action sociale, ou centre intercommunal d'action sociale, établissement hospitalier...), une association à but non lucratif, un organisme mutualiste ou une entreprise. Selon un document du secrétariat d'Etat intitulé "Méthodologie des jardins d'éveil", ce mode d'accueil est une "structure intermédiaire entre la famille, la crèche ou l'assistante maternelle et l'école maternelle". Ce même document présente le financement de l'investissement tout en recommandant d'utiliser des locaux existants pour réduire les coûts d'aménagement et de mise aux normes : "Une aide de 1.000 euros par place en moyenne peut être octroyée par la caisse d'allocations familiales ou de mutualité sociale agricole pour l'aménagement, la mise aux normes et l'adaptation des locaux." Des subventions à l'investissement peuvent également être apportées par "le conseil régional, le conseil général, l'Agence de la cohésion sociale et de l'égalité, les fonds européens et le cas échéant, la Caisse de mutualité sociale et agricole ou encore une entreprise". "La règle pour les jardins d'éveil, c'est l'optimisation, la mutualisation des personnels et la coopération avec les structures d'accueil du jeune enfant", a déclaré la secrétaire d'Etat. La mutualisation est également recommandée quant au financement de fonctionnement qui sera assuré principalement par la branche famille (CAF ou CMSA), le porteur de projet lui-même ou les familles en fonction de leurs revenus. "Le prix de revient annuel ne doit pas dépasser en moyenne 8.000 euros la place", avertit le document.


Catherine Ficat

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