La ministre de l'Ecologie, Nicole Bricq, a lancé le 22 mai le premier baromètre de l'état de la biodiversité en France, qui devrait offrir près de 50 indicateurs de l'état des espèces et des plantes. "Il ne peut y avoir de politique efficace en matière de protection de la biodiversité sans une connaissance précise de l'état des espèces, des paysages, des sols...", a indiqué la ministre dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée mondiale de la biodiversité.
Ce baromètre présente les résultats des travaux accomplis dans le cadre de l'Observatoire national de la biodiversité. Celui-ci doit permettre d'apprécier les progrès accomplis depuis la mise en place de la stratégie nationale pour la biodiversité, adoptée en mai 2011, que ce soit pour la faune, la flore, les paysages ou les habitats naturels et semi-naturels. Il s'agit aussi d'"apporter un éclairage objectif sur l'évolution des relations entre notre société et la biodiversité, notamment au travers des mesures de préservation", explique le ministère.
Le baromètre donne accès à près de 50 indicateurs : état de la connaissance, surface d’aires marines protégées, artificialisation du territoire, nombre d’espèces menacées, dépense nationale pour la biodiversité, déplacement des espèces dû au changement climatique, espèces exotiques envahissantes, évolution de la pollution des cours d’eau… Il fait par exemple apparaître que 18% des espèces métropolitaines et 22% des espèces ultramarines sont éteintes ou menacées, que 43,7% des eaux de surfaces étaient considérées en 2010 comme en bon ou très bon état, et que la dépense nationale pour la biodiversité a été en 2009 d'1,7 milliard d'euros.

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