Alors que de nouvelles contraintes territoriales sont annoncées pour freiner le virus, l'Association nationale des directeurs et des cadres de l'éducation des villes et des collectivités territoriales (Andev) estime, dans un communiqué du 22 mars 2021, que "la priorité donnée à l’ouverture des écoles doit cependant s’accompagner des moyens adaptés". L'association appelle à la priorité vaccinale des enseignants et des agents territoriaux (personnels petite enfance, animateurs, Atsem, agents d’office et d’entretien…). "Dans le climat actuel, la sérénité des professionnels de l’éducation qui doivent pouvoir se sentir sécurisés dans leurs pratiques professionnelles est primordiale", estime l'association rappelant que "les enfants, et notamment les plus jeunes, s’imprègnent de l’anxiété des adultes". Deuxième argument, avancé par l'Andev, en faveur d'une priorité à la vaccination est la "capacité à maintenir l’ouverture des services publics d’éducation", dans un "contexte sanitaire qui voit la multiplication des cas positifs et cas contact au sein des équipes éducatives".
L'association espère par ailleurs une "reconnaissance et prise en compte des impacts psychologiques de la crise sanitaire sur la santé mentale des enfants et des adolescents" (voir notre article du 27 octobre 2020) à "l’heure où la pédopsychiatre Angèle Consoli a rejoint le Conseil scientifique. Elle soutient le gouvernement dans la priorité qu'il a "donnée au maintien de l’ouverture des crèches, écoles, collèges et lycées", "essentielle pour soutenir le développement des enfants, les apprentissages et éviter de creuser les inégalités". Tout en insistant sur la nécessité de protéger les professionnels de l’éducation par la vaccination, une "condition nécessaire à la stratégie nationale réaffirmée d’ouverture des crèches et établissements scolaires".
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