L'image de Paris s'améliore, d'après la troisième édition de l'Observatoire des investissements internationaux, réalisée par Paris-Ile-de-France Capitale économique et publiée le 14 juin 2012. Mais la ville perd du terrain au fil des années sur les critères considérés comme essentiels par les investisseurs, comme notamment les ressources humaines.

L’image de Paris s'améliore. C’est ce que révèle la troisième édition de l’Observatoire des investissements internationaux réalisée par Paris-Ile-de-France Capitale économique avec Opinion Way et KPMG. Dévoilée le 14 juin 2012, l’étude sur l’attractivité des principales métropoles mondiales fait ainsi apparaître Paris au sixième rang du classement global, sur l’ensemble des critères. En 2011, la ville était classée sixième. New York, Shanghai et Londres conservent leurs places de leaders. Autre résultat encourageant pour la capitale française : elle reste dans le trio de tête en termes d’image positive spontanée, avec 33% (+10% par rapport à 2011), derrière New York (54%) et Londres (43%). Et "l’image de Paris est désormais bonne sur l’ensemble des cinq grandes zones concernées par le sondage, y compris en Asie et dans les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud)", précise l’étude. Paris connaît aussi une forte progression en tant que place attractive pour une nouvelle implantation. Elle passe ainsi de la treizième à la septième place dans ce domaine.
Parmi les atouts de la ville : la qualité de vie (3e place), la qualité de l’enseignement (8e) et les infrastructures (9e). En revanche, la capitale française perd de plus en plus de terrain sur les critères d’investissement devenus essentiels. C’est notamment le cas dans le domaine des ressources humaines. Ce critère devient de plus en plus important pour les investisseurs et Paris est de moins en moins bien perçu sur le sujet. En trois ans, la capitale française est ainsi passée de la cinquième à la neuvième place. A l’inverse, Shanghai et Sao Paulo attirent particulièrement les investisseurs. Ce sont vers ces villes qu’ils souhaitent en priorité se tourner pour leurs intentions d’implantation à trois ans.

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