45 milliards d’euros programmés pour restructurer 594 quartiers... Plus de 600.000 logements concernés... A eux seuls, ces chiffres montrent l’ampleur du programme national de rénovation urbaine (PNRU) lancé il y a dix ans. Un programme "plébiscité" par les habitants comme le montre le rapport de l’Onzus (Observatoire national des zones urbaines sensibles) remis au ministre délégué à la Ville François Lamy, lundi 4 mars, dans le cadre de la réforme de la politique de la ville.
Alors que le comité interministériel des villes (CIV) du 19 février 2013 a acté la poursuite du programme, l’Onzus appelle à une meilleure articulation entre le PNRU, la politique de la ville et celle du logement. Au niveau local, il demande une plus grande cohérence avec les différents documents de planification : plan local d’urbanisme, plan local de l’habitat, plan de déplacements urbains… L’Onzus souligne aussi l’importance de l’implication des maires dans la réussite du programme et met en garde contre le risque d’un "moindre investissement" financier de leur part avec le développement du niveau intercommunal.
L’observatoire formule une trentaine de recommandations pour la poursuite du programme, notamment la prise en compte de ce qu’il appelle "l’expertise d’usage des habitants" dans la conception et la réalisation des projets et un meilleur suivi des familles.
L’Onzus préconise de "mobiliser les conseils généraux sur leurs compétences de droit commun pour améliorer le suivi et l’accompagnement des ménages les plus en difficultés, en les impliquant le plus tôt possible dans le processus de relogement". S’agissant des clauses d’insertion par l’activité économique, le rapport suggère de solliciter les régions en matière de formation professionnelle.
 

ncG1vNJzZmivp6x7o63NqqyenJWowaa%2B0aKrqKGimsBvstFoo6imqqrAbrzRnqqepqSaerSx0mapnpuforqiusOaq6Knnqh6sbvUq2SlmV2lvLa%2B0q6grZ1dmbJuuMBmqZ6mn6uutbXOp2SuqpKWtq%2Bx