Le secrétaire d'Etat à l'industrie, Luc Chatel, s'est rendu le 22 mai dernier à Sophia-Antipolis, sur le site du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), pour assister à des démonstrations d'applications développées par des entreprises membres du pôle de compétitivité Solutions communicantes sécurisées (SCS) dans les domaines des services mobiles sans contact et de l'e-santé. En présence du député-maire de Nice, Christian Estrosi, il a visité le projet GERHOME du Centre d'innovation et usage en santé (CIU Santé). Cet appartement témoin a pour objectif de concevoir, d'expérimenter et de certifier des solutions techniques apportant des services d'aide au maintien à domicile des personnes âgées. Le projet utilise les technologies domotiques pour assurer autonomie, confort de vie, sécurité, surveillance et assistance à domicile. Le secrétaire d'Etat a profité de sa visite pour annoncer la création du centre de référence national pour la prise en charge de la santé à domicile et de l'autonomie. Quatre dossiers de candidatures avaient été reçus dans le cadre de l'appel à candidatures lancé fin décembre dernier, au niveau national. Le projet retenu est celui porté par les quatre pôles de compétitivité Eliopsys, Cancer Bio Santé, SCS, et Minalogic, ainsi que les centres hospitaliers universitaires de Limoges, Toulouse, Nice et Grenoble. Il aura pour siège la ville de Nice. Opérationnel dès la fin de l'année, le centre sera soutenu par le ministère de l'Industrie à hauteur de 4 millions d'euros sur trois ans.
Par ailleurs, la communauté urbaine Nice-Côte d'Azur va tester, à partir du printemps 2010, la technologie de paiement sans contact à l'aide d'un téléphone mobile. Les trois opérateurs français participent au projet, ainsi que des établissements bancaires, Veolia Transport et l'université Nice-Sophia-Antipolis. Un total de 3.000 abonnés (1.000 par opérateur) seront équipés d'un mobile doté d'une puce NFC (Near Field Communication). Ils pourront, dans un premier temps, télécharger leurs titres de transports sur internet puis les valider en approchant leur téléphone d'une borne sans contact. Ils pourront aussi recevoir des informations sur les horaires de transports. Les étudiants pourront également payer le restaurant universitaire. Par la suite, parkings, commerces, musées et cinémas pourraient rejoindre l'expérimentation. Caen, Nice, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux ou Grenoble ont déjà servi de territoires d'expérimentation pour ces nouveaux services de paiement via le mobile. Cette initiative de Nice-Côte d'Azur pourrait bénéficier d'une aide de l'Etat de 3,5 millions d'euros dans le cadre d'un appel d'offres lancé prochainement par le Forum des services mobiles sans contact.

Luc Derriano / EVS

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