Dans un récent communiqué, l'Association nationale des comités et commissions locales d'information (Anccli) juge nécessaire de revoir le périmètre des zones concernées par les plans de secours autour des centrales, qui est actuellement de 10 km. "A la lumière de la catastrophe de Fukushima, qui a révélé des traces de contamination dans un rayon de 50 km autour de la centrale", "il faudrait, en France, relever le périmètre des plans particuliers d'intervention (PPI) à 80 km", estime l'association. "Tracer un cercle de 10 km de rayon autour d'une installation nucléaire ne répond pas à la réalité du terrain", le périmètre actuel des PPI est "inadapté", souligne-t-elle. Pour rappel, ce document mis en place par le préfet prévoit notamment le confinement et l'évacuation des habitants ainsi que la distribution préventive de comprimés d'iode.
L'Anccli "s'étonne qu'aucune avancée concernant le périmètre des plans particuliers d'intervention (…) n'ait été inscrite dans la loi sur la transition énergétique malgré sa demande expresse d'amendement sur ce sujet". Elle propose donc d'"avoir une réflexion à l'échelle du bassin de vie de la population autour de chaque installation nucléaire". "On peut citer l'exemple de Gravelines, ville du Nord de 11.000 habitants. Le PPI autour de Gravelines concerne une population d'environ 65.000 personnes. Or, la centrale est située à 25 km à l'ouest de Dunkerque et à 25 km à l'est de Calais. De fait, ni la ville de Dunkerque ni celle de Calais n'entrent dans le PPI de Gravelines", explique l'Anccli. Selon elle, "dans un rayon de 30 km autour de Gravelines, la population est estimée à 451.000 personnes" et elle est estimée "à 2.490.000 personnes dans un rayon de 75 km".
 

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