Comment séduire les non-usagers des transports en commun ? Comment les inciter à tester, voire s'abonner aux réseaux de bus, de métro ou de tramway ? Le 19 septembre, la Journée du transport public ambitionne de les séduire grâce à des arguments censés faire mouche. "C'est une opération nationale d'envergure. Qui donne de la visibilité aux actions menées par les territoires tout au long de l'année", soutient-on au GIE Objectif transport public, qui organise cette neuvième édition de l'événement. Année de la COP 21 oblige, sa programmation est axée sur l'optimisation des déplacements urbains, la planification de la mobilité (PDU), la réduction de la pollution, les technologies alternatives au diesel, dont les bus électriques ou hybrides… "Le but est que le transport public soit plus présent au cœur de cette conférence environnementale. Cette journée y contribue", explique le maire de Strasbourg, Roland Ries.

La course à l'originalité

Cet événement intervient dans un contexte de renforcement, suite à la loi sur la transition énergétique, des objectifs de verdissement des flottes et parcs de bus actuels. Il se tient par ailleurs en même temps que les Journées européennes du patrimoine. Des visites permettant au public d'appréhender les transports en commun avec un autre regard, sous un angle patrimonial ou historique, sont donc prévues. Plusieurs réseaux prévoient des animations originales : le réseau de transport du département du Maine-et-Loire (Anjoubus) montrera les bénéfices écologiques de l'autocar ; Toulon mettra en avant ses navettes maritimes absorbant un dixième des flux de voyageurs de son agglomération ; Annecy installera en plein centre un Bus info et Paris accueille une animation reconstituant un décor urbain tourmenté par de puissants vents et où le joueur gagne lorsqu'il parvient… à valider son titre de transport !

Environ 150 réseaux participants

Quinze régions, une cinquantaine de réseaux interurbains et une centaine de réseaux urbains prévoient de participer à l'événement. Un chiffre qui n'est pas définitif puisqu'il reste possible de s'inscrire (l'an dernier, plus de 200 réseaux, soit les trois quarts des réseaux français, ont participé). Parmi les animations proposées dominent des offres promotionnelles. L'offre à 1 euro la journée tend ainsi à se généraliser. Besançon, Calais, Valenciennes, Metz, Reims, Périgueux, Antibes, et bien d'autres encore, la proposent. D'autres réseaux, ou services de transport à la demande dans de petites collectivités, seront même gratuits le week-end des 19 et 20 septembre. Les réductions sur les abonnements sont aussi nombreuses, et parfois alléchantes (1 euro le pass Grand'TER dans le Nord-Pas-de-Calais). Dax va jusqu'à rendre son réseau gratuit durant toute la Semaine de la mobilité.

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