"Sur 58 agglomérations observées, 22 enregistrent une qualité de l'air médiocre, mauvaise ou très mauvaise plus de un jour sur dix, en moyenne sur 2006-2008", souligne l'indice Atmo de la qualité de l'air dans les grandes agglomérations que vient de mettre en ligne le service de l'observation et des statistiques du ministère de l'Ecologie. Il s'agit principalement des grandes agglomérations du Sud-Est de la France (Toulon, Aix-en-Provence, la conurbation de Cannes-Grasse-Antibes, Marseille, Montpellier, Nice, Avignon, Valence, Nîmes), de Rhône-Alpes (Lyon, Grenoble, Chambéry, Annecy), de l'Est (Montbéliard, Mulhouse, Strasbourg) et de quelques agglomérations du nord de la France (Lille, Valenciennes, Douai, Maubeuge, Lens). A l'opposé, les villes de la façade atlantique (Saint-Nazaire, Brest, Bayonne, La Rochelle, Lorient, Nantes) enregistrent moins d'épisodes de pollution, de même que certaines villes de l'intérieur qui leur sont proches (Limoges, Poitiers, Angoulême). Les polluants mis en cause diffèrent  d'une agglomération à l'autre : il s'agit plutôt de l'ozone dans les agglomérations du Sud-Est et des poussières dans le Nord alors que le dioxyde d'azote et le dioxyde de soufre ne sont les principaux responsables de la pollution "qu'épisodiquement et de manière localisée", insiste l'indice.

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