• Convois de dons : l'AMF s'associe à Acted

Afin de porter la poursuite de la mobilisation des communes de France en faveur des populations d'Ukraine, l'Association des maires de France (AMF) mise sur le "savoir-faire opérationnel" de Acted, "l’une des principales ONG internationales présente en Ukraine depuis sept ans". L'enjeu étant d'acheminer et distribuer des biens de première nécessité "dans les zones touchées et dans les zones accueillant des personnes déplacées". L'AMF invite donc toujours les communes à collecter, mettre en palette et organiser le transport de dons en nature "selon la liste des besoins de première nécessité" consultable sur le site dédié de Acted. Sans oublier les dons financiers à Acted.

  • Un livret d'accueil bilingue

Le ministère de l'Intérieur a fait savoir qu'un livret d’accueil et d’informations bilingue français/ukrainien a été édité. Celui-ci est distribué dans les préfectures et les "guichets uniques" temporaires (à Strasbourg, Nice, Paris) où les réfugiés venant d’Ukraine peuvent notamment faire valoir leur droit à la protection temporaire. Il est en outre en ligne sur le site du ministère de l’Intérieur. Ce livret réunit des informations sur : la protection temporaire, la santé, le logement, le travail, la scolarisation des enfants, les transports, etc. Et liste contacts utiles et numéros d’urgence.

  • Plus de 5.200 enfants scolarisés

Le ministère de l'Education a mis en place début mars une "cellule Ukraine" qui travaille chaque jour à anticiper l'accueil des enfants ukrainiens dans les écoles, collèges et lycées de France. Selon les derniers chiffres de cette cellule installée rue de Grenelle, 5.266 élèves sont actuellement scolarisés en France, un chiffre "multiplié par 20 depuis le 8 mars", explique-t-on au ministère. Dans le détail, ces élèves sont répartis pour 3.301 en écoles, 1.508 en collèges et 439 en lycées. Les académies qui accueillent le plus d'enfants sont celles de Nice, Versailles ou encore Strasbourg. A très court terme, peut-être dès la semaine prochaine, ils pourraient être 10.000 élèves scolarisés, selon le ministère qui souligne "avoir encore de la capacité d'accueil". Pour Marion Mallet-Petiot, cheffe du bureau des écoles maternelles et élémentaires à la Direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco), citée par l'AFP, "accueillir et scolariser des enfants allophones, ce n'est pas du tout nouveau sur le territoire. Ce qui est nouveau, c'est la situation de guerre et le nombre d'enfants, qui arrivent plus nombreux dans un temps beaucoup plus court que les vagues précédentes de migrations qu'on a pu avoir auparavant". Et au-delà des enseignants, il s'agit de "travailler avec tous les partenaires de l'école pour accompagner cette nouvelle scolarité", ajoute-t-elle. Un livret consacré à l'école en France, lui aussi bilingue, est en ligne sur l'espace dédié à la scolarisation des enfants ukrainiens sur le site du ministère de l'Education nationale.

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