Alors que les élus franciliens attendent avec impatience les arbitrages du Premier ministre sur le financement et le calendrier du réseau de métro automatique Grand Paris Express, prévus le 15 février, le Ceser Ile-de-France a adopté en séance plénière le 23 janvier un avis sur les "conditions à réunir pour réussir la mise en œuvre du Schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif)". Il demande ainsi que soient inscrits dans la loi de programmation budgétaire les financements nécessaires pour le Grand Paris Express. La Société du Grand Paris (SGP) devait en effet se voir allouer une dotation en capital de l'Etat de quatre milliards d'euros à compter de 2015 mais le premier de ces quatre milliards, qui devait figurer dans la loi de programmation des finances publiques 2013-2017, n'y a pas été inscrit par le gouvernement. Le Ceser souligne à nouveau "la nécessité d'une réalisation complète du réseau du Grand Paris Express dans les délais prévus tout en poursuivant l'amélioration du réseau existant". Il souhaite aussi que soient menées "les réflexions sur des dispositifs financiers alternatifs ou complémentaires susceptibles d'augmenter sensiblement l'enveloppe consacrée au financement des transports collectifs en Ile-de-France".
En outre, toujours sur le dossier des transports publics d'Ile-de-France, le Ceser exprime ses "inquiétudes". Pour la desserte de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, il préconise donc de réaliser à la fois le projet CDG Express et la ligne rouge du Grand Paris, rejoignant ainsi la position des élus du Grand Roissy (voir ci-contre notre article du 24 janvier 2013). Le Ceser juge aussi que le développement de l'axe Seine est "indispensable et indissociable de la réalisation du canal Seine Nord Europe et du projet de plate-forme logistique de Confluence Seine Oise".

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